Les médias pour exprimer la connaissance - 3/4***
Pour communiquer la connaissance à l’apprenant, l’ingénieur contenu dispose en théorie d’une palette de médias comprenant cinq éléments...
Publié le 30 avril 2007 Mis à jour le 30 avril 2007
La plus puissante compagnie dans Internet, Google, prépare sa stratégie de pénétration du marché des appareils mobiles.
Une bonne stratégie doit être facilement compréhensible en quelques mots pour que tous puissent y ajuster leurs actions sans trop de divergences.
La voici :
Google découpe le marché en trois types d’usagers ou de comportements; «expériences d’usager» dans leur jargon.
La répétition systématique est celle d’un usager qui surveille ou demande toujours le même ensemble d’informations : les prévisions de la météo, les cours de deux ou trois actions en bourse, un site de blagues; toujours les mêmes sites.
L’ennui maintenant concerne l’usager coincé quelque part, qui attend, qui s’ennuie à la table d’un café. Il a plein de temps. Il peut naviguer à souhait, mais il n’a pas un grand écran ni une capacité très raffinée d’interaction et d’entrée de données.
L’urgence maintenant concerne l’usager qui a besoin d’une information rapidement, vite, généralement très contextuelle : un horaire, l’emplacement d’un restaurant, la route vers l’aéroport, ce genre d’infos précises.
On se reconnaît dans ces comportements. Mais la question est : voyez-vous où on pourrait caser des activités éducatives ?
On peut découper certains cours en suffisamment de petits éléments pour inciter à y revenir de façon systématique et régulière, tout en surveillant sa progression.
On peut aussi proposer des cours localisés au lieu de l’ennui : «tout sur les dents» dans la salle du dentiste, «tout sur le café», «tout sur.» ce qui est annoncé là où la personne attend. Dans un train ou un avion, ça peut aller jusqu’à l’histoire de la région traversée où à l’apprentissage de la langue parlée au lieu de l’arrivée.
Quant à l’urgence, il y a des dizaines de «crash courses» dans différents domaines, des cours où seul l’essentiel pratique est abordé sans trop de compréhension : faites ce que l’on vout dit, les explications viendront plus tard. Comment faire marcher tel appareil, comment changer le pneu de cette voiture, etc. Mais il va de soi que le «cours» doit être étroitement associé à un contexte là aussi; on n’est habituellement pas dans les conditions ni l’esprit pour le chercher.
Enracinement
En conclusion, dans l’apprentissage mobile, il semble que ce ne soit pas tant la capacité à produire des cours qui soit compte le plus que celle de proposer le cours au bon moment, dans le bon contexte et la bonne forme..
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