La plupart des gens commencent à percevoir la latence d'un écran tactile à partir de 10 milli-secondes (ms) ! Certains joueurs sont même plus sensibles encore. Le problème est complexe et une partie de la solution tourne autour de la prédiction du mouvement : votre doigt se déplace dans une certaine direction, avec une certaine vitesse et les variations se font dans certains paramètres d'accélération ou de décélération.
Le défi consiste à calculer efficacement et rapidement ces éléments. On peut être très rapide et faire des erreurs qui résultent en sauts, tremblements et aberrations diverses ou encore plus précis mais finalement ne diminuer que très peu la latence car les calculs prennent du temps. Les algorithmes actuels retranchent entre 10 et 15 ms de latence.
«Deux équipes d’Inria Lille - Nord Europe se sont associées avec des chercheurs marseillais autour du projet ANR * TurboTouch . Ses résultats après cinq ans de travaux sont prometteurs. L’écran qui obéira vraiment au doigt et à l’œil est peut-être pour demain...»
Leur nouvel algorithme de compensation de latence permet de la réduire de 32 à 48 ms sans que l’utilisateur perçoive des effets secondaires gênants. En diminuant les éléments à considérer mais en améliorant le traitement ils sont arrivés à calculer plus rapidement et précisément.
Pour l'article complet : Un écran qui obéit vraiment au doigt et à l’œil
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