L'euphorie qui accompagne les technologies a, semble-t-il, baissé d'un cran. Elle a cédé la place à la raison et précisement à une remise en question de la valeur ajoutée des médias, y compris d'Internet, dans le processus d'enseignement/apprentissage.
Preuve de cet intérêt, un article de Monique Royer paru sur le Café Pédagogique. L'auteure y fait le point des récentes approches de la question.
Le
rapport France Numérique 2012 dit-elle mise sur l'ingénierie pédagogique pour développer les
nouvelles technologies. Selon ce rapport, la formation
ouverte et à distance est à la fois une modalité d’acquisition
de compétences individuelles adaptée aux contraintes de notre
époque et une voie de développement pour les entreprises
numériques.
Un autre rapport, celui
de la Commission européenne sur le programme « Education et formation en 2010 », pose clairement que l'interaction entre la
formation et le développement technologique et qualifie les
technologies de l'information et de la communication pour l'éducation
(Tice) de «
vecteurs d’innovation pédagogique comme technologique »
.
La confirmation de ce rôle des TIC vient du terrain. Des études réalisées au Mali, à Madagascar, en Algérie et au
Maroc et dont les résultats sont rendus publics dans le dernier numéro
de la revue Distances et Savoirs attestent du fait que les TIC
favorisent de multiples initiatives, surtout dans l'enseignement
supérieur.
Les Tice ne doivent plus être abordés comme des gadgets mais bien plus comme des moteurs de développement.
Voir : La formation tout au long de la vie, un support de développement des Tice ?