La nécessité s'impose de former des gestionnaires socialement responsables, sensibles aux enjeux néocoloniaux et ayant une pensée critique. L'acquisition de ces compétences est essentielle quand on sait que les étudiants des écoles de gestion occidentales sont déjà ou seront demain les leaders, administrateurs, conseillers, investisseurs ou interlocuteurs politiques et économiques d'entreprises multinationales.
Lovasoa Ramboarisata
Professeure au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale
Dans le cadre du cours de MBA, qui s'adresse spécifiquement à des cadres en exercice, les étudiants ont manifesté leur intérêt pour les alternatives aux pratiques néocoloniales en matière de gestion et d'indicateurs de performance.
«Au moment de l'évaluation du cours, les étudiants nous ont remercié d'avoir abordé ces thématiques et de leur avoir ouvert les yeux sur certaines réalités, dit la professeure. C'est notre plus belle récompense!»
Pour Lovasoa Ramboarisata et ses collègues, le fait d'avoir amené les étudiants à reconnaître les pratiques néocoloniales des entreprises, leurs ramifications politiques et la perte de légitimité qui en découle représente une victoire. «Ce sont de petits pas sur le long chemin conduisant à la décolonisation des esprits», conclut la professeure.
Pour l'article complet : Décoloniser les esprits
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