Depuis quelques décennies, l’éducation des enfants est investie par des pratiques médiatiques inventives dont il est parfois difficile de comprendre les effets à la fois sur les apprentissages scolaires et sur les valeurs du milieu familial. La loi sur les publications destinées à la jeunesse de juillet 1949 apparaît aujourd’hui largement dépassée par l’évolution technologique et la dématérialisation des contenus.
Le rapport 2012 du Défenseur des droits, consacré aux droits de l’enfant « Enfants et écrans : grandir dans le monde numérique », tout comme celui du CSA de mars 2012, posent la question de la protection des mineurs à l’heure de la convergence des médias audiovisuels et d’internet.
Le rapport de l’Académie des Sciences publié au début 2013, « L’enfant et les écrans », suggère que c’est aux familles d’opérer une régulation de la relation de l’enfant au flux médiatiques auquel il est exposé. D’autres chercheurs en sciences sociales ont souligné la responsabilité vis-à-vis de la jeunesse des producteurs de contenus culturels qui mettent en pratique les spécifications du « volet Enfants » du GRI Medias paru en Juin 2012. On peut se reporter au constat de la Federal Trade Commission mettant à l’index Amazon en juillet dernier à propos des micro-paiements effectués sur les tablettes et smartphones par les enfants sans l’accord de leurs parents.
Face à cette actualité particulièrement riche, la journée d’étude se propose de confronter les points de vue des chercheurs, des spécialistes de l’enfant et des médias ainsi que ceux des producteurs avec l’état de la réflexion en termes de protection de l’enfance et de régulation nationale et européenne.
Avec Divina Frau-Meigs, Directrice Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information.
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Crédit photo : Nadezhda1906 / Shutterstock.com
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