Quels enfants de milieux défavorisés accèdent aux études supérieures ?
Quel niveau de scolarité ces enfants de milieux défavorisés avaient-ils atteint trois décennies plus tard ?
Publié le 12 mars 2014 Mis à jour le 12 mars 2014
Coordonnatrice du Service de consultation en analyse de données (SCAD) du Département de mathématiques, Jill Vandermeerschen accueille parfois dans son bureau des candidats à la maîtrise ou au doctorat qui sont assis sur des mines de données précieuses… impossibles à exploiter. «Ce sont des étudiants qui ont terminé leur cueillette de données et qui ne savent pas comment les analyser», dit-elle.
Ce service, qui existe à l'UQAM depuis plus de 25 ans, gagnerait à être connu davantage par la communauté universitaire. «En pratique, l'intervention du statisticien devrait toujours se situer en amont du travail de recherche, explique Geneviève Lefebvre, professeure au Département de mathématiques et directrice du SCAD. Il faut choisir la bonne méthode statistique et l'arrimer correctement à des questions de recherche bien définies. Malheureusement, ce n'est pas toujours ce qui arrive.»
Les étudiants aux cycles supérieurs qui consultent le SCAD ont suivi des cours de statistique, mais cela n'est souvent pas suffisant, notent les deux expertes. «Dans ces cours de base, les données collent parfaitement aux modèles utilisés, mais dans la réalité, ce n'est pas toujours le cas», souligne Jill Vandermeerschen. «Les étudiants apprennent comment utiliser les méthodes, sans connaître la théorie qui précède le choix d'une méthode ou d'un logiciel plutôt qu'un autre, complète Geneviève Lefebvre. Nous sommes là pour les former et les guider dans ce processus.»
Crédit photo : Valter Dias / Shutterstock.com
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