Nous savons que plusieurs entreprises et des universités du Nord avaient déjà commencé à faciliter les conditions de recherches aux scientifiques du Sud en libéralisant l’accès aux revues scientifiques.
Le MIT semble avoir été la première université à proposer de telles facilités. L’initiative de Budapest, dont avait rendu compte Thot en son temps a également contribué à ces procédés qui accompagnent les chercheurs et les universitaires à disposer en temps réel, d’informations scientifiques de grande importance.
Récemment, en janvier 2005, la France, par le biais de
Persée.fr
offre un accès libre et gratuit à l’intégralité des collections rétrospectives numérisées de revues françaises en SHS.
C’est dans cette perspective que, le 10 juillet dernier, Microsoft a donné son accord pour la fourniture d’un logiciel permettant aux chercheurs du monde en développement d’avoir un accès libre et plus sûr aux revues en ligne. Les éditeurs scientifiques, l’OMS, le PAM, le programme des N.U pour l’environnement et d’autres organismes se sont rencontrés pour décider de proroger jusqu’en 2015 l’accès libre des revues scientifiques aux chercheurs des pays en développement.
En effet, les portails
- Hinari - Health InterNetwork Access to Research Initiative,
- Agora - Access to Global Online Research in Agriculture et
- Oare - Online Access to Research in the Environment
tous trois accessibles en français, vont fournir un accès aux revues sur la santé l’agriculture et l’environnement à plus de 100 pays sous-développés.
L’essentiel ne semble pas cependant résolu. Apprendre à pêcher pour manger autant de poissons que l’on veut. L’année 2015, date butoir est à la porte et rien ne semble fait pour susciter les revues scientifiques qui s’adressent, non seulement aux spécialistes, mais également qui vulgarisent les résultats des recherches de haut niveau.
Lire, en anglais, le communiqué entier : Microsoft accelerates free access to journals
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