D'un côté, une souris obèse. Une issue prévisible, le rongeur ayant été soumis à un régime riche en graisses et en sucre. De l'autre, une souris d'apparence standard. Un résultat plus surprenant, le mammifère ayant subi la même diète obésogène que sa consoeur...
Voilà, résumée en deux phrases, toute la force de la découverte réalisée par l'équipe de Luc Pellerin, professeur au Département de physiologie de l'UNIL. L'étude, à lire dans l'édition en ligne de la revue «PLOS ONE», ouvre des perspectives inédites dans le traitement de l'obésité.
Tout a commencé un peu par hasard, comme c'est le cas pour beaucoup de découvertes d'importance. Fin des années quatre-vingt-dix, Luc Pellerin et son équipe du Département de physiologie de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l'UNIL s'intéressent aux échanges métaboliques entre astrocytes - des cellules gliales en forme d'étoile du système nerveux central (SNC) - et neurones. Ils cherchent à mettre en évidence les transporteurs qui permettent d'exporter et d'importer le lactate, lequel constitue un carburant énergétique pour les neurones au même titre que le glucose. Trois transporteurs, baptisésMCT1, MCT2 et MCT4, qui sont en fait des protéines membranaires, sont révélés dans le SNC.
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Crédit photo : Suzanne Tucker / Shutterstock.com
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