En 2022, le Qatar recevra la Coupe du monde de football. Dans ce pays, la température moyenne en juillet s'élève à 37 degrés avec des pics à plus de 50 degrés. Intuitivement, chacun se dit que l'équipe nationale de l'état du Qatar, qualifiée d'office, résistera mieux dans cette fournaise que ses adversaires venus de contrées plus tempérées. Mais peut-on chiffrer cet avantage ?
Une étude à ce sujet vient d'être publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise. Son premier auteur est Franck Brocherie, doctorant à l'Institut des sciences du sport de l'UNIL (ISSUL). Il a collaboré avec Olivier Girard et Abdulaziz Farooq (de l'Hôpital d'orthopédie et de médecine du sport du Qatar ASPETAR), ainsi qu'avec le professeur Grégoire Millet, directeur de l'ISSUL.
Les chercheurs ont analysé 2008 matches internationaux joués de 1957 à 2012 par les six équipes nationales des pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (GCC), soit l'Arabie Saoudite, Bahreïn, Oman, le Qatar, les Émirats Arabes Unis et le Koweit. Les scientifiques ont créé plusieurs modèles statistiques complexes, alimenté par différentes variables. Parmi elles, le classement FIFA, les humidités relative et absolue, deux indicateurs empiriques reconnus pour quantifier le stress thermique ainsi que la température moyenne qui régnaient dans les pays des équipes du Golfe et de leurs adversaires pendant le mois qui précédait les rencontres.
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