Partout dans le monde, l’écotourisme croît à vitesse grand V. Mais dans les pays aussi pauvres que le Népal, cette activité n’a pas toujours la cote : préserver des zones où l’agriculture est le seul gagne-pain génère des tensions sociales. La doctorante Marie-Eve Yergeau de l'Université de Sherbrooke, démontre dans une première étude du genre, que l’écotourisme est plutôt positivement lié au bien-être des populations locales.
Diplômée en gestion du tourisme, Marie-Eve Yergeau ne se voyait pas œuvrer en économie. C’est lors d’un cours sur les problèmes économiques du développement international, pendant sa maîtrise, qu’elle a eu la piqûre. «J'ai aimé la rigueur des outils utilisés, alors j'ai décidé d'aller plus loin, dit-elle. Au doctorat, je me suis spécialisée en analyse de pauvreté et de bien-être parce que j'aime croire que mes travaux pourront contribuer à améliorer les conditions de vie de certaines populations. Ça peut sembler utopique pour certains, mais moi, j'y crois toujours!»
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Crédit photo : saiko3p / Shutterstock.com
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