Objets non identifiés par l'École d'architecture de l'Université Laval
La 30e édition a invité les étudiant.e.s a créer des objets tout aussi ludiques qu’uniques sous le thème « Objet non identifié ».
Publié le 21 avril 2014 Mis à jour le 21 avril 2014
Date: 21 avril 2014 au 31 décembre 2019
Grâce au travail concerté de chercheurs en génie tissulaire et d'ophtalmologistes de la Faculté de médecine de l'Université Laval et du CHU de Québec, les premières greffes de cornée produite in vitro viennent d'être réalisées avec succès à l'Hôpital du Saint-Sacrement. Cette première canadienne a été annoncée le 14 avril lors d'une conférence de presse à laquelle participaient deux des principaux artisans de cette percée, les professeurs Lucie Germain et Richard Bazin.
Au cours des deux dernières années, Richard Bazin a pratiqué six greffes de ce type sur des patients dont la cornée était devenue opaque. «Ces interventions ont donné d'excellents résultats. Une cornée saine s'est reformée et sa transparence a permis d'améliorer la vision de tous les patients», a résumé l'ophtalmologiste-cornéologue.
Pour le moment, cette intervention est pratiquée dans le cadre d'une étude clinique sur des patients qui ont une déficience en cellules souches cornéennes dans un seul œil. Ce problème peut survenir à la suite d'une blessure, d'une brûlure, d'une maladie ou d'une allergie qui réduit le nombre de cellules souches cornéennes. «Environ 70% de la force optique de l'œil provient de la cornée, a rappelé le professeur Bazin. Lorsque ces cellules ne parviennent pas à maintenir l'intégrité de la cornée, celle-ci devient opaque. Il en résulte une diminution de la vision, voire même la cécité.»
Crédit photo : Piotr Krzeslak / Shutterstock.com
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