La reconnaissance faciale fonctionne... et ça a des conséquences
La reconnaissance fonctionne suffisamment bien pour être utilisée. Reste à bien baliser dans quel but, par qui et jusqu'où.
Publié le 21 février 2014 Mis à jour le 21 février 2014
Date: 21 février 2014 au 31 décembre 2019
Les chercheurs ont étudié la formation de radeaux chez une espèce de fourmis habitant les plaines alluviales du Rhône, en Valais. Au laboratoire, ils ont exposé de petits groupes d'ouvrières, de couvain et de reines à des crues expérimentales. Ils ont ainsi pu observer la position de ces diverses catégories d'individus au sein des radeaux. Curieusement, les ouvrières plaçaient systématiquement les individus les plus jeunes de la société, les larves et les pupes, à la base du radeau.
Les fourmis étaient-elles en train de jeter le bébé avec l'eau du bain ? Allaient-elles noyer leur couvain ? «Pas du tout! rétorque Jessica Purcell, première auteure de l'article publié dans PLOS ONE. En fait, les fourmis sont très résistantes à la noyade et le couvain survit sans problème même s'il est longtemps submergé à la base du radeau». Les larves et les pupes, qui ont la meilleure flottabilité, servent donc de bouée. Grâce à elles, les ouvrières passent moins de temps immergées, ce qui diminue leur temps de récupération lorsqu'elles regagnent la terre ferme.
Crédit photo : Peter Radacsi / Shutterstock.com
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