L’avènement du Web a décuplé les possibilités de sondages d’opinion et des recherches en sciences humaines en général. Désormais, il suffit de balancer son questionnaire par le biais d’une liste de diffusion électronique et d’attendre patiemment les réponses.
Cette pratique comporte certes des inconvénients pour le chercheur, un taux élevé de non-réponses par exemple. Mais sans y prêter garde c’est souvent le répondant qui est le plus vulnérable. D’où la nécessité de mettre en oeuvre sur le Net (virtuel) comme dans la réalité les principes éthiques de recherche en sciences humaines.
Deux principes sur lesquels insiste Emannuelle Marceau, enseignante au Cégep du Vieux Montréal, sont :
- l’optimisation des avantages et
- le respect de la confidentialité.
Concrètement, il s’agira de mettre en oeuvre des mécanismes de traitement de données qui permettent d’assurer la confidentialité des renseignements obtenus et d’informer préalablement les participantes et participants du traitement des données et de la diffusion des résultats.
Ces principes doivent être enseignés en classe. Et pour s’y prendre, il importe de questionner leur prise en compte dans les programmes existants d’enseignement et d’encadrement des recherches.
L’article d’Emanuelle Marceau Recherche en ligne, éthique et clic