À Québec comme ailleurs, le réchauffement du climat et son cortège de bouleversements font maintenant partie de la réalité. Au fil des années, on a observé une augmentation des températures extrêmes dans la région de la capitale. Les vagues de chaleur ont augmenté en fréquence comme en durée. Une hausse de la fréquence des cycles gel-dégel a également été observée.
«Il est assez clair que l'on se dirige vers une augmentation des températures moyennes, affirme pour sa part Catherine Dubois, doctorante en architecture en cotutelle à l'Université Laval et à l'INSA de Toulouse. Mais ce qui est plus grave pour Québec, ce n'est pas tant la hausse, disons de deux degrés, de ces températures. Ce sont plutôt les vagues de chaleur. Lors de ces épisodes, les températures sont élevées le jour. Et la nuit, elles ne baissent pas.»
Selon elle, la moyenne de précipitations, pluie ou neige, ne devrait pas changer, du moins pas dans la zone la plus habitée du Québec. «Les experts d'Ouranos, un consortium québécois spécialisé en sciences du climat, disent que c'est plutôt la distribution et la fréquence annuelle des précipitations que le changement climatique pourrait modifier», indique Catherine Dubois.
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Crédit photo : Cette carte, produite par l'Institut national de santé publique du Québec et le Centre d'enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy, montre une gradation des îlots de chaleur (rouge, très chaud et orangé, chaud) et des îlots de fraîcheur urbains (vert foncé, plus frais, et vert pâle, frais) répertoriés sur le territoire de la région de Québec.
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