Le cancer du sein est le cancer le plus courant chez les femmes. L’équipe du biologiste Luc Gaudreau de l’Université de Sherbrooke vient de mettre en évidence un mécanisme qui explique comment certains pesticides contribuent au développement de la maladie.
Les quantités de pesticides utilisées en agriculture augmentent régulièrement depuis des décennies. Plus de 7000 produits sont commercialisés au Canada et chacun d’eux contient un ou plusieurs des 500 ingrédients actifs homologués. En ville ou à la campagne, nous sommes tous exposés à de faibles niveaux de pesticides. Leurs effets à long terme, mal connus, suscitent de sérieuses inquiétudes.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les mécanismes de transcription génique, Luc Gaudreau étudie les mécanismes qui orchestrent la communication et la transmission de l'information génétique dans les cellules. Le biologiste moléculaire est aussi chercheur à l'Institut de pharmacologie de Sherbrooke. Il s’affaire notamment à mieux comprendre de quelle manière les polluants incorporent la machinerie moléculaire pour amorcer certains cancers, dont le cancer du sein. Un chantier complexe pour lequel Luc Gaudreau vient de décrocher une subvention de recherche auprès de la Société de recherche sur le cancer. Le chercheur croit d’ailleurs avoir trouvé un suspect : Dnmt3B, une enzyme impliquée dans la transformation de notre ADN.
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Crédit photo : Federico Rostagno / Shutterstock.com
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