Il n'existe pas une seule et unique façon de bien communiquer la notion de risque de cancer du sein à une patiente. Faute de solution universelle, les professionnels de la santé devraient donc prendre le temps de s'enquérir des préférences personnelles de chaque patiente ou encore de présenter les résultats sous différentes formes afin de s'assurer d'être bien compris. C'est ce qui se dégage d'une étude menée par une équipe formée principalement de chercheurs des Facultés de pharmacie et de médecine de l’Université Laval, qui vient de paraître dans la revue European Journal of Human Genetics.
Les chercheurs ont mené six groupes de discussion à Québec, Montréal et Toronto grâce au concours de 34 femmes qui avaient sollicité du counselling génétique en raison d'antécédents familiaux de cancer du sein. Pendant ces rencontres, une animatrice leur présentait le cas fictif d'une femme de 35 ans dont la mère, la sœur et la tante avaient reçu un diagnostic de cancers du sein ou de l'ovaire au cours des 5 dernières années. Le risque de cancer qui pesait sur la patiente fictive, calculé à partir d'un modèle théorique, était ensuite présenté de six façons différentes: tableau, graphique, risque relatif, risque absolu, chance absolue et échelle visuelle qualitative. Chaque participante devait mentionner le mode qu'elle préférait.
Lire la suite
Crédit photo : GrandeDuc / Shutterstock.com
En savoir plus sur cette
actualité
Visiter ulaval.ca
Voir plus de nouvelles de cette institution