En collaboration avec des intervenants du CSSS-IUSG de Sherbrooke et une équipe de recherche, la professeure Benoit travaille au développement d’un programme d’intervention adapté aux besoins de la clientèle immigrante et réfugiée.
Pour apprivoiser l’émotion sans entrer directement dans les détails du traumatisme, l’intervention se fait en groupe et propose différentes techniques d’expression non verbale telles que la thérapie par l’art.
«Pour un Occidental, la thérapie conventionnelle qui encourage la prise de contact et l’expression verbale des émotions répond souvent très bien aux besoins de traitement des traumatismes, dit-elle. Mais pour un Cambodgien pour qui il est mal vu dans sa culture d’évoquer en dehors de la famille ce qui est personnel ou pour un Africain pour qui l’expression des émotions passe souvent par le corps et le mouvement (danse), la thérapie conventionnelle peut être dénuée de sens. D’ailleurs, pour plusieurs cultures, le dévoilement d’une souffrance personnelle est tabou, encore plus dans un rapport “un à un” [...]»
Pour en savoir plus
Crédit photo : Alzay / Shutterstock.com
En savoir plus sur cette
actualité