Éducation au Développement par les TIC : mode d’emploi
Partout, même là où les résistances étaient fortes, on comprend enfin que les TIC constituent un atout majeur pour le développement de la société dans les différents secteurs de la vie.
Publié le 25 septembre 2013 Mis à jour le 25 septembre 2013
Le rôle de la carte est de découvrir, nommer, inscrire, retrouver : autant de fonctions instrumentalisées par les puissances européennes de la fin du 19e siècle, pour servir leurs ambitions expansionnistes.
En dévoilant de nouvelles terres, dont elle propose une représentation, la cartographie leur a permis de passer de l’exploration à la conquête militaire puis à la délimitation et à l’administration de ces territoires.
Faut-il voir, avec le fondateur des études post-coloniales, Edward W. Saïd, l’impérialisme comme un « acte de violence géographique, par lequel la quasi-totalité de l’espace mondial est explorée, cartographiée et finalement annexée », et faire de la géographie la science « coloniale » par excellence ?
Les géographes français et britanniques, face à l’héritage colonial de leur science ont exercé un droit d’inventaire implacable à partir des années 1970. Depuis les années 2000, cette évaluation du rôle colonial de leur discipline se fait plus nuancée.
Cet héritage colonial n’est pas sans incidences sur notre représentation du monde. Dans quelle mesure la géographie actuelle intègre-t-elle les représentations vernaculaires qu’ont les autochtones de leurs territoires, et ne véhicule-t-elle pas encore et toujours des savoirs européocentristes ?
Dans ce dossier, la BPI propose quelques pistes à explorer dans le monde de la cartographie des 19e et 20e siècles, en trois parties :
Crédit photo : takasu / Shutterstock.com
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