Implication de la société civile de l’Afrique Centrale dans les politiques des TIC

Cette publication réalisée par Jean-Claude Mwepu porte sur l’implication de la société civile (associations et ONG, médias, institutions du secteur éducatif et de la recherche) dans les politiques nationales, régionales et internationales des TIC en République Démocratique du Congo (RDC).

Elle fournit des informations intéressantes sur l’état des TIC en RDC.

Dans la ville de Kinshasa, on compte environ 95 cybercafés pour 6 millions d’habitants. Ces cybercafés possèdent en moyenne 7 ordinateurs. 40 personnes y passent en moyenne 30 minutes par jour.

Du point de vue des télécommunications, il y a en RDC 4 grands opérateurs de téléphonie cellulaire qui sont Celtel, CCT, OASIS et Vodacom. Ils se partagent environ 3,5 millions d’abonnés au total sur toute la République. D’autres sociétés congolaises telles que la Sogetel, Cellco, Afritel avaient également essayé de se lancer dans ce domaine, mais sans succès, pour des raisons soit administratives, soit politiques.

Les 3 institutions congolaises directement concernées par les TIC, c’est-à-dire le Ministère des PTT [Postes Téléphones et Télécommunications], la HAM [Haute Autorité des Médias] et ARPTC [Autorité de réglementation des Postes et Télécommunications au Congo] ont été longtemps en conflit car la législation n’est pas assez claire au sujet de la responsabilité de chacune d’elles, surtout que certaines mesures d’application des lois les créant ou les redéfinissant sont inexistantes jusqu’à ce jour.

Davantage d’informations à découvrir dans ce document qui constitue un bon guide pour se faire une idée des TIC en Afrique, puisque la situation qui y est décrite correspond à bien d’égards à ce que l’on rencontre dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Implication de la société civile de l’Afrique Centrale dans les politiques des TIC : Etude de cas de la République démocratique du Congo - format pdf

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