Si la médecine a fait de grands progrès en matière de traitement de la douleur, certaines formes chroniques résistent aux remèdes actuels. En identifiant un nouveau mécanisme de dérégulation responsable des douleurs neuropathiques, le Laboratoire du Centre d'antalgie du CHUV-UNIL, conjointement avec le Département de recherche clinique de l'Université de Berne et en collaboration avec le Laboratoire d'étude sur la neurodégénérescence de l'EPFL, ouvre la voie à des pistes thérapeutiques inédites. Les travaux sont publiés dans l'édition en ligne du 17 juin 2013 de «The Journal of Clinical Investigation».
En Suisse, 20% de la population souffre de douleurs chroniques, dont environ un tiers sont des douleurs dites «neuropathiques» rebelles aux antalgiques classiques. On peut citer à titre d'exemples la hernie discale, la névralgie du trijumeau, les zonas, les neuropathies du diabète ou induites par les chimiothérapies qui altèrent le système nerveux, lequel se met alors dans un mode anormal d'hyperexcitabilité/hypersensibilité. Dans ces douleurs chroniques, le «signal douleur», un courant électrique qui circule dans les neurones servant à protéger l'organisme des dangers, est radicalement augmenté, voire survient spontanément de façon incontrôlée.
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Crédit photo : TheTun / Shutterstock.com
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