Apprendre dans les interstices
Lorsque tout paraît structuré et encadré par des normes et des procèdures, il reste les interstices de temps et d'espaces infimes. Des territoires non revendiqués sont toujours à conquérir.
Publié le 09 juin 2013 Mis à jour le 09 juin 2013
Date: 09 juin 2013 au 09 juin 2013
Premier amphibien à avoir été déclaré éteint par un organisme international en 1996, le discoglosse d’Israël est en réalité toujours vivant. Des scientifiques israéliens, allemands et français viennent en plus de montrer que l’animal appartient à une espèce relique de batracien du genre fossile Latonia disparu depuis environ 1 million d’années.
En 1996, après quatre décennies de recherches infructueuses, le discoglosse d’Israël est devenu le premier amphibien à être déclaré éteint par un organisme international. Dans les années 50, les agriculteurs israéliens ont asséché leurs marais pour faciliter la culture, entraînant la disparition de l’habitat naturel du discoglosse d’Israël.
En octobre 2011, après 70 ans sans traces du batracien, un mâle adulte a été observé au cours d’une patrouille dans la Réserve Naturelle de la Houla. Parallèlement, des restes fossiles à morphologie de type « discoglosse » ont été également découverts dans plusieurs gisements archéologiques de la Vallée de la Houla.
Crédit photo : Le discoglosse d’Israël –©Renaud Boistel (CNRS/IPHEP) pour l’Université de Poitiers
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