Aller à l'hôpital, ce n'est drôle pour personne, mais c'est pire pour les enfants. Pas facile pour eux de comprendre que c'est pour leur bien qu'on les amène dans ces lieux inquiétants où des inconnus les palpent, tâtent, sondent, auscultent et piquent. L'anxiété qui en découle augmente le stress des tout-petits tout comme celui de leurs parents et du personnel soignant. Heureusement, il existe un remède simple à ce problème: le clown thérapeutique.
Amélie Dumas et Hélène Patenaude, de la Faculté des sciences infirmières de l'Université Laval, et leur collègue Florence Vinit, de l'UQAM, ont évalué l'effet de la présence d'un duo de clowns sur 30 enfants traités au Centre mère-enfant de Québec. L'observation s'est déroulée au moment où les petits devaient subir l'installation d'un soluté, une vaccination, une ponction ou une infiltration, des procédures qui génèrent habituellement leur lot de peurs et de pleurs.
«L'intervention des clowns thérapeutiques n'est pas prédéfinie, précise la professeure Patenaude, qui a elle-même suivi une formation dans ce domaine en Belgique. Le duo utilise la musique, la danse, le conte et l'improvisation non pas comme spectacle, mais pour entrer en contact avec l'enfant et le distraire.» Lorsque son attention est tournée vers les clowns, l'enfant serait moins anxieux par rapport au traitement qui l'attend et sa perception de la douleur pourrait même être atténuée.
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Légende photo : L'organisme Dr Clown travaille deux jours par semaine auprès des jeunes patients des grands centres pédiatriques de Montréal et de Québec.
Crédit Photo: ©Rémi Coignard-Friedman pour l'Université Laval
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