Une étude sherbrookoise audacieuse et inusitée vient d’identifier un lien entre musique et médecine. Le professeur Olivier Lesur et son équipe ont découvert que les patients intubés et ventilés mécaniquement hospitalisés à l’unité des soins intensifs auraient besoin de moins de médicaments et ressentiraient une diminution significative de leur niveau de stress à l’écoute de musique classique. Les conditions de calme reproduites dans cette étude, grâce à la musique à lent tempo, pourraient avoir des retombées cliniques et biologiques importantes sur le devenir de ces personnes en danger de mort.
Ce projet innovateur de recherche clinique, intitulé Projet Musique, présente plusieurs caractéristiques d’intérêt relativement aux soins prodigués aux patients dont l’état est critique. Cette recherche permettrait aussi d’utiliser des méthodes alternatives pouvant soulager les personnes intubées et ventilées mécaniquement, alors qu’elles sont des plus vulnérables.
L’investigation a démontré que l’écoute quotidienne d’une musique douce, avec un rythme lent se rapprochant du rythme cardiaque du patient, pourrait réduire la consommation de médicaments analgésiques et de calmants. Même si les signes vitaux n'ont pas systématiquement changé chez les participants de cette étude, leur consommation de médicaments tendait à diminuer. Ainsi, le confort du patient semblait augmenter même s’il ressentait moins le besoin de recevoir une médication, particulièrement la sédation.
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