L’équipe de chercheurs de la Chaire de recherche du Canada en semi-conducteurs quantiques de l’Université de Sherbrooke du professeur Jan J. Dubowski a développé une micropuce permettant de détecter rapidement des éléments pathogènes tels que des virus et bactéries.
«Nous avons récemment tiré avantage de nanotechnologies impliquant les semi-conducteurs et la mécanique quantique pour la conception d’une micropuce capable de détecter rapidement les virus de l’influenza», explique Dominic Lepage, stagiaire postdoctoral à l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT).
En plus d’avoir développé des méthodes de calculs numériques pour prédire les signaux de ce dispositif, l’équipe du professeur Dubowski a inventé un nouveau système de microscopie optique permettant d’imager les propriétés d’objets aux dimensions normalement invisibles pour ces types d’instruments.
«Afin de vérifier le bon fonctionnement de notre dispositif, nous avons mesuré sa réponse en l’exposant à des molécules communément trouvées dans le plasma sanguin ainsi qu’à différentes souches virales de la grippe», ajoute Dominic Lepage. Non seulement, le biosenseur a livré une excellente réponse, mais les chercheurs ont découvert que ces micropuces présentaient une sensibilité supérieure à certains instruments commerciaux traditionnels, encombrants et dispendieux.
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Crédit photo : ©Mollie Coons - Détection optique d'un virus sur une micro
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