Martine Pelletier, professeure à la Faculté de théologie et d’études religieuses a fait un triste constat lors de sa conférence à l’Université de Sherbrooke. La chercheuse ne note pas d’évolution dans l’image des femmes diffusée par les médias, mais une croissance de l’hypersexualisation et des stéréotypes sur les genres. Ouch !
Depuis l’image de ménagère des femmes des années 50, en passant par la “superwoman” des années 80, jusqu’à la féministe des années 2000 cherchant l’équilibre, l’image des femmes a beaucoup évolué au fil du temps. Pourtant, la chercheuse Martine Pelletier, également professeur à l’Université de Sherbrooke au Département de théologie et d’études religieuses s’inquiète du manque d’évolution actuel de l’image des femmes dans les médias.
Le domaine de la publicité serait particulièrement visé par ses travaux, avec le constat inquiétant d’une hypersexualisation des femmes à des fins commerciales, mais aussi d’une augmentation des stéréotypes sur les genres, qu’elle nomme le stéréogenrisme. Ses travaux actuels et futurs ont pour objet d’étudier cette évolution tout en contribuant à l’analyse de ce phénomène afin de mieux le contrer.
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Crédit photo : ©Michel Caron pour l’Université Sherbrooke.
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