Lundi matin, 6h. Le soleil n’est pas encore levé, mais Luc Gingras, si. Malgré la neige qui couvre les rues, il enfourche son vélo, prêt à pédaler pour se rendre à son lieu de travail. Son armure hivernale? Casque, passe-montagne, lunettes de ski, trois paires de gants, plusieurs chandails, des bottes et des coussins qui réchauffent les orteils. Quinze kilomètres séparent sa résidence située à Saint-Romuald de l’Université. Plus d’une heure de vélo.
Les cyclistes d’hiver sont-ils courageux ou cinglés ? Courageux, certes, cinglés, non. Luc Gingras, pour sa part, aime simplement se déplacer sur sa monture à deux roues. Ancien triathlonien, il s’est rendu jusqu’à la course extrême Ironman. À cause d’une blessure, il s’est rabattu sur le cyclisme, sport qu’il pratique assidûment. Résultat? Dix mille kilomètres de vélo par année...
De nombreux cyclistes d’hiver n’ont pas un tel parcours d’athlète, mais font quand même fi de la neige pour se rendre où bon leur semble. Comme Marc-Antoine Dion qui habite le quartier Saint-Jean-Baptiste et se rend à bicyclette sur le campus. Et top chrono, c’est parti! En moins de 35 minutes, il franchit les 6,5 km qui le séparent de l’Université et arrive… en même temps que sa copine, qui est pourtant partie en autobus du même lieu et en même temps que lui.
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Crédit photo : adamscarroll via photopin cc
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