Dans notre société, une vie dite «normale» tient en quelques étapes marquantes. On naît garçon ou fille, on grandit, on étudie, on travaille, on forme un couple et on a des enfants. Ceux qui n’entrent pas dans le moule sont parfois pointés du doigt en raison de leurs différences: ainsi en est-il des gais et des lesbiennes. Mais il existe d’autres personnes qui, elles, revendiquent non seulement leur droit à la différence, mais aussi celui de n’entrer dans aucune catégorie. Il s’agit des queers ou allosexuels.
Est queer («étrange» en français) un individu qui a des préférences sexuelles non exclusivement hétérosexuelles. Il peut également posséder des caractéristiques qui ne correspondent pas aux normes liées à son sexe. À l’aise dans ce flou existentiel, le queer ne souhaite pas être défini de façon plus précise, que ce soit en tant qu’homme ou femme, ou encore par ses pratiques sexuelles.
«Pour bien saisir toute la portée de la théorie queer, il faut comprendre qu’elle se veut en tout premier lieu une critique radicale de ce qui passe pour normal dans la société dans laquelle nous vivons», explique Olivier Ducharme, qui a prononcé récemment une conférence sur le sujet devant des étudiants de la Faculté de philosophie.
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Crédit photo : ismael villafranco via photopin cc
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