En 2008, 26% des spas publics abritaient des concentrations préoccupantes de bactéries pouvant être nocives pour la santé. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de la Faculté de médecine et de l'Institut national de santé publique. Les données publiées dans le numéro de janvier de l'International Journal of Environmental Health Research montrent également que des bactéries du légionnaire ont été détectées dans 23% des spas examinés.
Les chercheurs ont analysé l'eau de 95 spas situés dans 75 hôtels, auberges, gîtes touristiques, campings et centres de relaxation et de mieux-être des régions de Québec, de l’Estrie et de Chaudière-Appalaches. L'étude s'est limitée à trois groupes problématiques de bactéries: les espèces appartenant au genre Legionella, responsables de la maladie du légionnaire et de la fièvre de Pontiac, Pseudomonas aeruginosa, qui peut engendrer des infections cutanées, et E. coli, un indicateur de contamination fécale. Les tests ont révélé la présence de Legionella, de P. aeruginosa et d’E. coli dans respectivement 23%, 41% et 2% des spas.
Selon les données recueillies par les chercheurs, à peine 32% des exploitants de spas effectuaient la vidange du bassin et le nettoyage de ses parois au moins une fois par mois. Au moment de l'étude, deux répondants sur trois ignoraient les règlements touchant l'entretien de cet équipement au Québec et à peine 5% avaient suivi une formation à ce sujet.
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