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Publié le 19 décembre 2012 Mis à jour le 19 décembre 2012

De nombreux accidents de la route causés par des pensées “vagabondes”

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Bordeaux Ségalen démontre le rapport entre nos pensées vagabondes et les accidents de la route.

Date: 19 décembre 2012 au 01 janvier 2017

On utilise le terme de pensées vagabondes pour décrire ces états dans lesquels nous avons la tête ailleurs, nous sommes perdus dans des pensées qui ne sont pas liées à la tâche en cours. Elles surviennent le plus souvent lors de tâches répétitives ou dans les périodes de repos.
Tous les conducteurs connaissent ces moments pendant lesquels l’esprit s’engage dans des rêveries ou des idées personnelles, une déconnexion temporaire qui peut entraîner une baisse importante de l’attention portée à la conduite.

S’il a déjà été montré que les distractions externes, comme l’utilisation du téléphone portable, étaient liées au risque d’accident, on ne sait rien de l’importance des pensées internes pour la sécurité routière.

Une équipe de chercheurs de l’Université Bordeaux Segalen, de l’Inserm et de l’IFSTTAR* ont voulu savoir si ce «vagabondage de la pensée» augmentait le risque d’être responsable d’un accident de la route. Pour ce faire, ils ont interrogé au sein du service des urgences du CHU de Bordeaux, 955 conducteurs blessés suite à un accident de la voie publique.

Il leur était demandé de rapporter le contenu et l’intensité de leurs pensées dans les instants précédant l’accident. D’autres éléments étaient également recueillis tels que la concentration d’alcool dans le sang, le sommeil, les «distracteurs» externes, les consommations de médicaments, mais aussi les éléments permettant de déterminer la responsabilité du conducteur.

Sur les 453 (52%) conducteurs qui rapportent des pensées vagabondes, le contenu s’avère intense ou perturbant pour 121 (13%). Ces pensées sont significativement plus fréquentes chez les conducteurs responsables de l’accident  (17% de pensées intenses chez les responsables contre 9% chez les non responsables).  Cette association persiste même en tenant compte des autres facteurs importants (alcool, sommeil, médicaments, état émotionnel).


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Crédit photo deflam via photopin cc

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