Lors du colloque portant sur l’immigration et la diversité ethnoculturelle ayant eu lieu à Lyon en novembre dernier, les modèles d’intégration ont fait l’objet de critiques. Dans un article publié sur le Devoir.com, Micheline Labelle, titulaire de la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté (CRIEC) de l’UQAM revient sur ces questions essentielles des sociétés contemporaines.
Les problématiques liées aux migrations de populations sont variées et Micheline Labelle déplore une confusion qui selon elle, est un frein pour mettre en œuvre des solutions efficaces.
Dans l’article, on peut lire :
« On ne peut pas traiter de tout dans un même document ou dans un même site Internet. Si on veut s’attaquer au racisme, il y a une analyse à faire, des choix stratégiques, des mesures à adopter qui diffèrent de ceux qui concernent la promotion de l’interculturalisme ou encore la promotion de la rentabilisation de la diversité dans les entreprises, a-t-elle précisé au Devoir, après son exposé, dans les couloirs de l’Institut des sciences de l’homme de Lyon.
L’effet pervers, quand on mêle les problématiques, c’est qu’on ne sait plus quelles mesures adopter. » Selon elle, l’un des plus beaux exemples de ce type d’amalgames s’observe dans le rapport Bouchard-Taylor. « On y traite de tout : l’identité nationale, l’interculturalisme, la laïcité, le racisme, les discriminations. Il aurait fallu qu’il s’arrête aux accommodements raisonnables. Mais de ça, il est sorti un pot-pourri. C’est pour ça que ça ne peut orienter personne. »
Lire la suite
Crédit photo : Ludovico Cera via photopin cc
En savoir plus sur cette
actualité
Visiter uqam.ca
Voir plus de nouvelles de cette institution