Publié le 27 mars 2013 Mis à jour le 27 mars 2013
Du XVe au XVIIe siècle, la farce fut le genre théâtral à succès, avant d’être dévalorisée à l’âge classique au profit de la comédie. Les solistes des one-man-shows d’aujourd’hui sont-ils les héritiers des farceurs d’il y a 500 ans ? Bernard Faivre, professeur émérite d’études théâtrales à Paris Ouest Nanterre revient sur l’histoire de la farce et sa postérité. Cette conférence est illustrée par un spectacle de farces du Moyen-Âge par la compagnie Théâtre en Stock.
Dans la première partie de la conférence Bernard Faivre revient sur la véritable histoire du théâtre du Moyen-Âge, dans lequel le sérieux et le comique, le religieux et le profane sont imbriqués dans les mêmes spectacles et ce, dès le XIIe siècle. Dans la seconde partie évoque l’art de la farce et les deux valeurs qui la caractérisent : d’une part, le fait qu’elle est volontairement basse, voire rabaissante, et d’autre part, le fait qu’elle est amorale.
Dans la partie suivante, la conférence suit l’évolution de la farce qui fut un temps mise au ban, notamment au XIV, où elle ne correspond plus aux critères imposés. En quatrième partie, Mr Faivre rappelle que les spectacles des humoristes contemporains reprennent deux valeurs essentielles du théâtre farcesque : la bassesse et la connivence et qu’en ce sens, ils sont une forme de théâtre à proprement parler. Enfin, la dernière partie de la conférence laisse la parole à la troupe Théâtre en stock, qui a mis en scène un spectacle de farces du Moyen-Âge pour illustrer les éléments évoqués :
Pour télécharger le podcast de la conférence
Rire au théâtre (5) par Universite_Ouverte
Crédit photo : Stuck in Customs via photopin cc
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