Gilles Garel est le directeur du Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action. Travailler au plus près des organisations pour élaborer des scénarios d’avenir et contribuer aux débats sur l’économie, tels sont les principes du Lirsa. Dans une entrevue publiée sur le site du Cnam intitulée l’Échos des labos, il explique son travail au Lirsa.
L'écho des labos : Pouvez-vous nous présenter votre laboratoire et son activité?
Gilles Garel : Le Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action (Lirsa) est une équipe d’accueil créée en avril 2011. Il regroupe principalement les forces de recherche du Cnam dans les domaines de l’économie et de la gestion, mais, par les sujets transversaux qu’il étudie, il mobilise aussi d’autres disciplines comme le droit, les sciences politiques ou la géographie. Le Lirsa étudie des organisations marchandes et non marchandes.
Le laboratoire regroupe 152 personnes réparties en 72 chercheurs, titulaires et associés, et 80 doctorants. Il est structuré en trois composantes : un laboratoire d’économétrie, un laboratoire de management et lecentre de recherche en comptabilité (CRC)
Au-delà de la variété des thèmes de recherche et de la structure en trois composantes, le Lirsa se définit par trois grands principes d’action. En premier lieu, un contact direct avec les organisations. Nous cherchons à produire de la connaissance à partir d’une interaction avec des entreprises, des associations, des universités ou des hôpitaux… Ensuite, nous travaillons sur les mutations en cours, sur les transformations des formes d’organisation ou des outils de gestion. Ce travail peut impliquer l’élaboration de scénarios futurs ou nous conduire à émettre des recommandations ou des critiques. Enfin, le Lirsa entend contribuer aux débats sociaux sur la gestion, sur la vie des affaires et sur l’économie.
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