“Troublantes conclusions”. C’est l’expression utilisée dans un article publié sur le site de l’Université Laval, au sujet du tabagisme. Chacun sait désormais que le tabac a de nombreux effets indésirables sur notre santé, mais la science découvre toujours de nouveaux éléments permettant de mieux comprendre les effets de la fumée sur l’organisme de l’homme.
Des chercheurs de l’université de Laval ont réalisé une étude génomique sur les effets du tabagisme et ont découvert deux éléments majeurs.
D’une part, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour les personnes ayant arrêté de fumer, “la plupart des gènes affectés par la fumée de cigarette retrouvent leur état normal dans les cinq années qui suivent l'arrêt du tabagisme”. Cela signifie qu’en arrêtant de fumer, le corps humain a les capacités de se guérir et que les gènes affectés par les effets nocifs du tabac peuvent se régénérer eux-mêmes.
D’autre part, ce qui est plus inquiétant, les chercheurs se sont aperçu qu’une fraction des gènes affectés par le tabac n’est toujours pas revenue à la normale 25 ans après l'abandon de la cigarette.
Yohan Bossé, un des chercheurs de cette étude déclare : «Nos résultats apportent la preuve moléculaire de l'effet dévastateur de la cigarette sur les poumons. Ils indiquent aussi qu'il vaut la peine de cesser de fumer étant donné que la récupération est possible à court, moyen et long terme.» En arrêtant de fumer, il est donc possible de renverser certains effets néfastes du tabac sur notre organisme... mais pas complètement.
Crédit photo : ©Marc Robitaille pour l'université Laval. DR.
En savoir plus sur cette
actualité
Visiter ulaval.ca
Voir plus de nouvelles de cette institution