Archipel est un site permettant aux professeurs, chercheurs ou étudiants de l’UQAM de publier leurs travaux électroniques, afin de garantir à tous les curieux un accès libre et gratuit. Le journal de l’UQAM publie un article faisant le bilan de cet outil qui fête aujourd’hui ses cinq ans.
D’abord réservé aux publications scientifiques, il était d’abord destiné aux professeurs. Finalement, le site compte “un peu plus de 4 000 documents, dont environ 3 000 mémoires et 650 thèses – numérisés dès leur dépôt officiel à la bibliothèque – et «uniquement» 450 articles scientifiques”.
N’importe qui peut avoir accès à ces données, cette décision de l’accès libre n’ayant pas été prise à la légère, mais bien dans le but de permettre à un plus grand nombre de les lire. L’article fait notamment état des difficultés rencontrées par les auteurs pour conserver leurs droits face aux éditeurs, rendant la diffusion de leurs publications ailleurs très difficile. Grâce à Archipel, les auteurs peuvent diffuser plus largement leurs publications, elles sont rassemblées sur une et même plateforme, et un lectorat plus important peut consulter leurs travaux, à la différence de revues spécialisées confidentielles et onéreuses.
Les articles publiés peuvent apparaître dans les résultats des moteurs de recherche, pouvant alors potentiellement être lus dans le monde entier. L’autre argument en faveur du site indiqué par l’article du Journal de l’UQAM, note que les auteurs ont tout intérêt à publier leurs travaux en libre accès afin d’être plus largement cités. Par comparaison avec les publications payantes, les publications gratuites trouvent un meilleur échos.
Un bilan plutôt positif pour Archipel donc pour ce cinquième anniversaire.
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