Mardi, le 9 octobre 2012, la Société Osisko a produit sa 500 000ième once d’or à sa mine phare Canadian Malartic.
La construction de la mine Canadian Malartic a débuté en août 2009 et a été complétée en 19 mois, pour se terminer avec la coulée du premier lingot d’or 001 le 13 avril 2011.
Depuis cette date, environ 1 000 briques d’or-argent ont été coulées pendant les premiers 18 mois d’opérations de rodage. Le 1er janvier 2012, les réserves de Canadian Malartic s’élevaient à 10,7 millions d’onces d’or... ce qui représente beaucoup d’argent. (1 750 $ / once au 14 octobre)
Qu’a t-elle de particulier cette mine ? C’est que le gisement est situé au coeur de la ville de Malartic (4 000 habitants) et qu’il s’agit de la plus grande mine d'or à ciel ouvert au Canada. On a ainsi exproprié plusieurs rues et leurs habitants, construit un nouveau quartier et développé une méthode d’exploitation particulière, pour tenter de limiter les désagréments tels que le bruit, la poussière, les explosions, etc.
Une étude
La Chaire Desjardins en développement des petites collectivités de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a dévoilé les résultats de son étude sur les changements en cours à Malartic à la suite du développement du projet minier.
Globalement, l’enquête a révélé que 84 % des répondants se disent satisfaits de leur qualité de vie, même si leurs perceptions varient de façon significative selon leur quartier d’appartenance.
Les perceptions sur quatre grands thèmes ont été mesurées à la suite de la construction de la mine, soit
- la qualité de vie,
- l’état de l’environnement biophysique,
- de l’environnement social et
- de l’environnement économique.
De façon générale, l’enquête révèle que 61 % de l’ensemble des répondants considèrent le projet minier d’une manière positive. «En regard des bouleversements majeurs que Malartic et ses citoyens ont connus, les résultats sont tout de même encourageants pour l’avenir, même s’il y aura des actions à poser afin de répondre aux préoccupations de la population »
État de santé et détresse psychologique : 33,9 % des répondants présentaient un indice élevé de détresse psychologique comparativement à 22 % pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue .
Environnement biophsique : Plus de 40 % des répondants considéraient que la qualité de l’environnement sonore était mauvaise. La qualité de l’eau potable était considérée comme mauvaise par près du quart des répondants et la qualité de l’air, par plus de 28 %.
Environnement social : Plus de 80 % des répondants se disaient satisfaits des activités scolaires et éducatives, des moyens de communication et des réseaux locaux. Trois personnes sur quatre étaient d’avis que Malartic est un endroit pour élever une famille.
Environnement économique : Un peu plus de 81 % des répondants considéraient que les possibilités d’emploi étaient bonnes ou très bonnes à Malartic comparativement à 94 % pour la région. Seulement le tiers des répondants était d’accord pour dire que le centre-ville de Malartic est attrayant. On se demande s'il y a quelqu'un qui pourrait en être surpris.
Télécharger le rapport synthèse :
Transformations et bouleversements d’un territoire : le cas de la municipalité de Malartic .pdf
Le communiqué :
Qualité de vie et implantation d’une mine à ciel ouvert au cœur d’une ville : mythe ou réalité?
En savoir plus sur cette
actualité