Pendant que certains bénéficient des conditions très aisées pour aller à l’école et acquérir de nouvelles connaissances à domicile et dans des conditions maximales, beaucoup d’autres peinent à n’avoir qu’un livre qu’ils partageront avec des milliers de camarades ignorant comme leurs enseignants, qu’il existe des manuels gratuits en ligne . À la suite de l’ONU qui les développe au profit de l’éducation pour tous, les Tic sont mises à contribution pour apporter un début de solution à ce dysfonctionnement qui maintient des millions d’enfants dans l’ignorance.
Mais, pour que ce partage soit effectif, il est nécessaire que la télédensité dans tous les pays soit acceptable et que les infrastructures d’accueil soient disponibles pour le bénéfice des utilisateurs. En Afrique, peu à peu, ces infrastructures s’installent mais à des zones urbaines seulement, provoquant une fracture numérique endogène préjudiciable aux nombreuses couches des zones rurales.
La fibre optique, tant vantée dans ces pays africains, n’a pas encore apporté partout le miracle annoncé. Une bonne connectivité, disponible dans les établissements scolaires ou universitaires, « permet aujourd’hui d’accroître la synergie cognitive globale non seulement sur le plan de l’espace, mais de l’instant ». Ce dispositif autorise ainsi de profiter de l’Accord sur des principes de libre accès, de La Déclaration de Berlin pour l’accès au savoir ou encore de l’ Open source 2.0 pour les écoles.
Le mouvement pour l’accès aux ressources éducatives tente de favoriser ce libre accès grâce à l’action dénommée
Open Educational Resources Movement
qui émane de ce que l’on appelle
La Déclaration de Cape Town pour une éducation libre rédigée par des enseignants. Ce mouvement propose « une distribution libre et un partage collectif de la pensée». Malgré de nombreuses critiques et depuis
la Déclaration de Santiago, il avance à grands pas comme l’atteste la fameuse et célèbre
la ligne du temps.
Une série d’actions, allant dans ce sens, est conduite par de nombreux penseurs, dont Lessig , ou Kevin Kelly , ou Will Richardson qui parle du futur de l’éducation et des «read/write web tools». Quelques universités, comme celle de Laval, au Canada, ont adopté la pratique des sources libres. Des ressources du libre sont nombreuses mais mal connues en Afrique par exemple. On citera :
Voir plus d'articles de cet auteur