Archéologie du sel - Cours gratuit
Le cours traite en effet les dimensions géographiques, géologiques, archéologiques/historiques et sociales du sel. À utiliser en introduction à une séquence de géologie, d'histoire ou même de ... cuisine !
Publié le 19 juin 2017 Mis à jour le 19 juin 2017
L’archéologie, la fascination des temps anciens, des civilisations antiques, des fouilles, des investigations historiques… qui n’a jamais rêvé de se mettre dans la peau d’Indiana Jones et de partir à la recherche des mystérieux trésors comme l’Arche d’Alliance, le Saint-Graal ou encore d’aller fureter dans un temple perdu au beau milieu de la jungle ? L’aventure est intimement liée à l’archéologie. Pourquoi ? Parce que cela suggère le mystère, l’inconnu, la connaissance.
On ne peut comprendre notre futur sans avoir assimilé notre passé, et cela est valable pas seulement dans le domaine archéologique, bien sûr !
Mais ici, nous parlons bien de langue, d’une langue envoutante, mystérieuse et qui continue de fasciner encore aujourd’hui. En fait, on devrait davantage parler d’un système linguistique, celui des hiéroglyphes, de l’Égypte ancienne, aujourd’hui ressuscité grâce au travail d’Arcanae.
Présentation de ce retour en langue inconnue…
Arcanae
Sous ce joli nom poétique se cache un projet imaginé par trois docteurs en égyptologie qui vise à promouvoir la recherche et le développement de nouvelles technologies numériques pour la connaissance, la préservation ainsi que la valorisation des civilisations anciennes.
Comme ils l'affirment sur leur site, leur objectif est de concevoir des outils numériques dédiés aux civilisations et aux écritures anciennes. C’est pourquoi ils offrent à la fois leurs services, mais développent également des produits spécialisés dans ce domaine. Ainsi, fournissent-ils aux experts des musées des dispositifs numériques innovants qui permettent au grand public de pouvoir accéder aux langues et civilisations anciennes.
Le projet VÉgA
Sous cet acronyme se cache Vocabulaire de l’Égyptien Ancien. Mis en ligne en mai 2017, ce dictionnaire numérique en ligne est le fruit d’un labeur persistant entre l’Université Paul Valery de Montpellier et le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) : quatre années de travail, 22.000 heures de lexicographie, cinq chercheurs à temps plein, 110.000 références bibliographiques dépouillées… le travail est colossal, digne de celui de l’élaboration d’une pyramide !
À long terme, le projet VÉgA vise à devenir une plateforme de recherche incontournable où le chercheur, l’étudiant ou l’amateur pourra étudier les mots du vocabulaire égyptien, en accédant en ligne à l’information académique la plus récente.
Pourquoi c’est révolutionnaire ? Parce que ce projet se veut innovant sur 3 points en particulier :
Comment ça marche ?
Conçu comme un moteur de recherche basique, le système VÉgA propose de taper l’objet de sa recherche dans la barre correspondante. Celle-ci peut se faire par translittération, par traduction (française, anglaise, allemande ou arabe), ou par numéro d’identification (ID). En outre, un clavier virtuel intuitif s’affiche en même temps, vous permettant alors d’inclure une recherche avec des caractères spéciaux.
Personnellement, j’ai fait l’essai avec le mot « langues » et je me suis retrouvée avec l’écran suivant. Sur celui-ci, plusieurs informations apparaissent (de haut en bas et de gauche à droite) :
1) L’identifiant unique de l’entrée (ID 03352),
2) L’indicateur de l’avancée du travail sur le mot (3 grades, du plus ou moins complet, celui-ci étant au statut 1 : « état des notices abrégées, telles que produites par le comité de publication du VÉgA »)
3) L’indicateur de la validité de la notice (3 cas : validé, problématique ou faux ; ici, il est dans le 2e cas : « existence du mot vérifiée et validée mais la graphie, la translittération et/ou la traduction posent problème »)
4) Le mot translittéré, d’après les graphies des sources disponibles, ici le « 3cc »
5) Les graphies principales en hiéroglyphes de ce mot (ici, l’oiseau, les bras, l’homme et le symbole)
6) Les traductions principales (ici, parler une langue étrangère)
7) Les autres langues disponibles à la traduction de ce mot (ici, anglais et allemand)
8) Les informations complémentaires :
(À noter qu’à partir du 19 juin, l’accès à ce service sera facturé entre 5 et 10 Euros par mois ou entre 55 et 110 Euros par an).
Finalement
En conclusion, on peut se poser la simple question « pourquoi c’est top, le projet VÉgA ? », la réponse elle aussi est simplissime : car il nous permet de nous plonger au cœur de la civilisation égyptienne en effleurant son système scriptural. Les hiéroglyphes, bien que maintenant plus ou moins complètement décryptées, sont bien connus pour demeurer un casse-tête, mais aussi une fascination. Bien après la «pierre de Rosette» de Champollion, l’équipe d’Arcanae permet aujourd’hui au grand public de toucher à son tour à un bout de l’Égypte antique et à découvrir les subtilités de ces caractères idéographiques que sont les hiéroglypes.
Illustrations : Résultats de recherche du mot langue, https://vega.arcanae.fr
Les services d’Arcanae, http://arcanae.fr/nos-services
Logo VEgA, http://vega-vocabulaire-egyptien-ancien.fr
Sources
Arcanae, anciennes civilisation digitales, site web : http://arcanae.fr et page Facebook : https://www.facebook.com/ARCANAE.ACiD/
Le projet VÉgA, http://vega-vocabulaire-egyptien-ancien.fr/le-vega/
Le projet Karnak, http://www.cfeetk.cnrs.fr/karnak/
À la recherche d'une langue perdue- P.-Y. Lambert - Pour la science
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-la-recherche-d-une-langue-perdue-18659.php
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