Des outils d’aide à la rédaction à l’écriture par la machine
On se pose la question si les outils d’aide conçus pour la rédaction ne vont pas, in fine, supplanter les humains.
Publié le 08 mai 2017 Mis à jour le 08 mai 2017
Une variété de réseaux inspire la dynamique du World Wide Web. Internet est souvent confondu avec le web, alors qu’il y a une différence. Internet correspond à une organisation de point à point, alors que le web promeut les liens multiples.
Chronologiquement, l’idée de web s’est développée postérieurement et favorise, pour sa part, les échanges multidirectionnels. Quatre étapes du web sont repérables :
Il existe une multiplicité de couches et d’interconnexions entre réseaux.
La première couche est la couche web, de 1.0 à 4.0 ou 5.0 précédemment décrites.
La deuxième couche est le « web profond ». Cette partie du web échappe aux moteurs de recherche et à l’indexation car les pages des sites ne sont pas liées entre elles. L'accès à des bases de données nécessite des indications précises car des conceptions de page peuvent limiter les accès pour protéger des données car l’utilisation de langage de programmation de type Java, peut rendre difficile la lecture par un robot car des formats de ressources demeurent illisibles. Il représente 96% du web. Il s’agit de dossiers médicaux, d’articles de recherche universitaires, de ressources gouvernementales, etc.
La troisième couche est aussi nommée Dark-Web. Elle fonctionne selon la logique des réseaux superposés. Ce sont des réseaux informatiques bâtis sur d’autres réseaux. « Les nœuds du réseau superposé sont interconnectés par des liens logiques au réseau sous-jacent. » (source : Wikipédia).
Le Web sombre (Dark Web) est un réseau décentralisé d’ordinateurs dotés d’un cryptage privé (ou parfois public) appelé « réseaux privés. Les réseaux Tor ou Freenet ou I2P sont des exemple de recherche d’anonymat. En faisant circuler les informations par des relais privés, il permet de se soustraire à la censure ou à l’analyse de trafic, ou à la captation d’informations par les fournisseurs d’accès.
Il en résulte des usages pour les cybercriminels mais des solutions de cyber sécurité se mettent en place comme Sixgill pour garder un œil sur le Dark Web. Cette logique de Dark Web est assez proche du partage de fichier de pair à pair permettant à chaque internaute d’être simultanément serveur et receveur d’un autre internaute. Il permet sans passer par une instance de régulation ou un nœud central d’échanger des fichiers et d’accélérer les transferts.
De micro réseaux de proximité font aussi leur apparition. Les «pirate box» sont des routeurs débridés qui permettent d’organiser des mini-réseaux en proximité géographiques en utilisant des connexions en wifi. Ces réseaux wifi locaux fonctionnent comme des bulles mais sont aussi connectables au web.
Aujourd’hui, le web fait l’objet d’investigations continues, en particulier autour des moteurs de recherche et du web sémantique. Ces recherches visent à comprendre les requêtes des utilisateurs d’internet et à relier des informations entre elles pour leur donner du sens. D’autres réseaux sont inspirants pour l’avenir des fonctionnalités des réseaux socio-numériques.
Wikipédia :
Partage de fichier pair à pair
Web profond
Réseau superposé
Réseau Tor
Freenet
I2P (« Invisible Internet Project »)
Illustration : Geralt - Pixabay
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