Une trousse d’urgence pour les virus informatiques
Une trousse d’urgence pour les virus informatiques
Publié le 06 mars 2002 Mis à jour le 06 mars 2002
À ce moment, il n’y avait pas un million de personnes qui parlaient l’hébreu dans le monde. Maintenant l’hébreu est plus prospère que jamais : des journaux sont publiés en hébreu et il y a même des sites Internet dans cette langue.
L’un d’eux nous invite à apprendre l’hébreu. « Le site de l’hébreu» offre une panoplie de ressources pour enseigner ou apprendre, dont un cours en ligne et des liens vers d’autres ressources en ligne ou téléchargeables :
Le site de l’hébreu est une ressource spécialisée cohérente.
Pour la survie des langues, il est question de masse critique mais aussi de volonté.
L’Organisation des Nations Unies déplore que plusieurs centaines de langues vont disparaître d’ici 30 ans. Par exemple, seulement au Québec, sur 11 nations autochtones, seulement cinq parlent encore majoritairement leur langue. Sur 11 langues, trois sont déjà disparues (abénaki, huron et malécite) et une autre est en voie de disparaître (algonquin).
Je ne connais pas beaucoup de spectacles plus tristes qu’une ainée digne et ridée appelée à faire résonner quelques mots d’une langue pour une assemblée de ses descendants dont aucun ne comprend le message. Un froid indescriptible passe sur l’assistance.
Restent le montagnais, le mohawk, le cri, l’attikamek, l’innutittut, le naskapi et le micmac. Pour ces dernières, ce n’est qu’une question de temps : l’assimilation des jeunes se poursuit inexorablement et le seul rempart contre cette disparition est l’isolement des communautés, ce que les individus qui les habitent ne souhaitent pas nécessairement.
Au Canada, il y a près d’une centaine de langues autochtones parlées par moins de 10 000 personnes chacune. Et on ne parle pas ici du français québécois qui lutte lui même pour conserver sa place dans une mer de 300 millions d’anglophones. Qu’en est-il du breton, du catalan, de l’alsacien et du celte, en France? Dans chaque pays du monde la perte des langues afflige notre patrimoine culturel.
L’ONU évalue qu’une masse critique d’un million de personnes parlant une langue est un minimum pour qu’une langue puisse prétendre survivre réellement...
En tablant sur leurs forces, des individus aux langues minoritaires peuvent décider qu’il en soit autrement. L’hébreu peut servir d’exemple.
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